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L’île Maurice : quelle fiscalité pour les expatriés ?

L’île Maurice : quelle fiscalité pour les expatriés ?

  • 08 Jul 2025
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  • by Jérôme Pohier
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L’île Maurice attire chaque année de nombreux expatriés en quête d’un quotidien agréable, sous le soleil et dans un environnement multiculturel. L’un des facteurs qui pèsent lourd dans cette décision est sans doute la fiscalité avantageuse offerte par le pays. Que réserve concrètement le système fiscal mauricien à ceux qui souhaitent s’y installer pour travailler, investir ou passer leur retraite ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur les grands principes fiscaux et les implications pratiques de cette destination séduisante pour les résidents étrangers.

Fiscalité mauricienne : les grandes caractéristiques

La réputation de l’île Maurice ne repose pas uniquement sur ses plages paradisiaques. La simplicité et la lisibilité du système fiscal font partie de ses atouts majeurs. Ce pays adopte une approche particulièrement incitative envers les contribuables, qu’ils soient entrepreneurs, salariés ou retraités venus de l’étranger.

À la différence de bon nombre de juridictions, le régime mauricien se distingue notamment par quelques points clés : taux d’imposition unique 15% sur l’impôt sur le revenu, absence d’impôt sur les plus-values, absence d’impôt sur les dividendes, ainsi que pas d’impôt sur la fortune ni de droits de succession. Ces mesures expliquent largement pourquoi l’archipel séduit autant de profils internationaux.

Le taux d’imposition unique 15%

L’une des singularités plébiscitées par les résidents étrangers reste l’application du taux d’imposition unique 15%. Tous les revenus imposables sont soumis au même taux, que l’on soit salarié, entrepreneur ou retraité. Ce concept tranche nettement avec les modèles progressifs, réputés parfois plus complexes et moins prévisibles pour le contribuable expatrié.

Ce flat tax permet non seulement de faciliter la gestion administrative, mais aussi d’offrir une certaine tranquillité au moment de planifier sa situation financière. Les prélèvements fiscaux n’excèdent donc jamais ce seuil, quelle que soit l’origine ou le montant des revenus perçus à Maurice.

Absence d’impôt sur les plus-values et sur les dividendes

Autre avantage pour ceux qui possèdent un portefeuille d’investissements : l’absence d’impôt sur les plus-values sécurise pleinement les montages patrimoniaux. Toute cession d’actions, revente immobilière ou réalisation d’autres profits liés au capital reste exonérée sous certaines conditions, tant que ces opérations sont réalisées localement.

Difficile aussi de ne pas mentionner l’absence d’impôt sur les dividendes. Cela signifie que les gains générés par des sociétés dont le siège ou l’activité s’effectue à l’île Maurice profitent à plein à leurs bénéficiaires. Pour de nombreux investisseurs, cette disposition représente un véritable accélérateur de patrimoine.

Une fiscalité du patrimoine très allégée

Contrairement à beaucoup de pays d’Europe, Maurice ne pratique ni impôt sur la fortune ni droits de succession. Ceux qui choisissent d’établir leur résidence fiscale à l’île peuvent organiser leur transmission d’actifs en toute sérénité, sans craindre de voir leur épargne entamée par des ponctions importantes lors du décès.

L’absence d’impôt sur la fortune offre également aux titulaires de moyens importants le loisir d’accroître, diversifier ou céder leur patrimoine selon leurs choix, tout en sécurisant chaque opération sur le long terme. C’est un argument qui séduit particulièrement les familles et chefs d’entreprise internationaux.

Résidence fiscale à Maurice : quelles règles respecter ?

S’installer sur place implique de maîtriser le critère d’attribution du statut de résident fiscal à Maurice. Cette notion se fonde principalement sur deux règles distinctes : la fameuse règle des 183 jours ainsi que celle dite des 270 jours glissants sur trois années civiles. Elles déterminent l’accès aux avantages offerts par le régime fiscal local.

L’obtention effective du statut de résidence fiscale entraîne certaines conséquences : le résident est alors imposé sur ses seuls revenus de source mauricienne et sur certains transferts issus de l’étranger, mais de nombreuses sources de revenus demeurent exonérées selon leur nature et origine.

Comprendre la règle des 183 jours et celle des 270 jours

Pour obtenir le statut de résident fiscal, il suffit souvent de séjourner à Maurice plus de 183 jours au total durant une année civile. Un décompte précis des entrées et sorties du territoire s’avère donc nécessaire, car c’est cette durée de présence qui prime.

En alternative, Maurice propose une règle supplémentaire. Il est possible de devenir résident si l’on cumule au moins 270 jours de présence répartis sur trois années consécutives. Cela convient parfaitement aux personnes ayant un mode de vie plus nomade ou partagé entre plusieurs domiciles à l’international.

  • Présence à Maurice supérieure à 183 jours sur l’année civile
  • Ou présence cumulée de 270 jours sur trois années fiscales

Les obligations déclaratives fiscales à anticiper

Tout expatrié devenant résident fiscal doit effectuer des démarches auprès des autorités locales. Il existe un régime de déclaration annuelle à respecter, similaire à celui pratiqué dans beaucoup de pays. Il inclut les revenus perçus à Maurice ainsi que certains transferts extérieurs.

La simplicité administrative reste appréciée, avec un portail sécurisé accessible en ligne pour déposer sa déclaration et régler l’impôt dû au taux préférentiel. Garder trace de toutes les transactions bancaires, mouvements de capitaux ou cessions d’actifs garantit une conformité rapide face aux autorités fiscales locales.

Quels dispositifs particuliers pour les différents profils d’expatriés ?

Bien que le socle fiscal soit universel, l’île Maurice adapte sa réglementation à certains profils spécifiques tels que les retraités, les salariés sous contrat expatrié, ou les investisseurs souhaitant créer une structure locale. Chacun de ces statuts obéit à des particularités qui méritent attention lors de la préparation de son projet d’installation.

Des programmes officiels existent afin de valoriser les investissements étrangers, soutenir la création de société ou faciliter la venue de pensionnés. La variété des procédures assure à chaque profil une intégration fiscale optimisée et une transition sans heurt vers le régime mauricien.

La fiscalité des retraités : comment en bénéficier ?

De nombreux seniors européens choisissent l’île Maurice comme terre d’accueil après leur carrière active. Le pays leur réserve un dispositif spécifique au travers du Retired Non-Citizen Permit : ce permis accorde un statut privilégié à condition de justifier de ressources régulières provenant de l’étranger.

Les pensions ou rentes transférées depuis l’extérieur ne sont en principe soumises à aucun double prélèvement lorsqu’elles proviennent d’un État signataire de convention fiscale avec Maurice. Seuls les montants rapatriés sont déclarés, tandis que la portion laissée à l’étranger n’entre pas dans l’assiette de l’impôt local.

Entrepreneurs et investisseurs : quels leviers disponibles ?

Maurice se classe parmi les places attractives pour la création d’entreprise, en particulier dans le secteur offshore ou financier. L’enregistrement d’une société mauricienne peut permettre de profiter d’une imposition réduite sur les bénéfices générés localement ou réalisés via certaines opérations internationales.

Les conditions pour ouvrir une structure sont accessibles : un apport minimal, un siège social sur l’île, et la possibilité – selon le domaine – de recruter du personnel local ou international. Les startups comme les groupes familiaux y trouvent un terreau propice pour faire croître leur activité tout en bénéficiant des avantages fiscaux du pays.

Questions fréquentes sur la fiscalité à l’île Maurice pour les expatriés

Qui peut bénéficier de la fiscalité avantageuse à Maurice ?

Toute personne remplissant les critères de résidence fiscale à Maurice peut accéder à la fiscalité avantageuse du pays. Cela inclut les salariés, les dirigeants d’entreprise, les actionnaires ainsi que les retraités qui remplissent la règle des 183 jours ou la règle des 270 jours sur trois ans. Ces résidents profitent alors du taux d’imposition unique 15% et des multiples exonérations sur plus-values, dividendes ou fortune.

  • Salariés expatriés
  • Entrepreneurs et investisseurs
  • Retraités détenteurs du permis adéquat

Existe-t-il une convention fiscale entre Maurice et la France ?

Oui, une convention fiscale bilatérale régit la relation entre Maurice et la France afin d’éviter la double imposition sur certains types de revenus. Elle définit clairement les modalités de taxation pour éviter qu’un même revenu ne soit imposé deux fois. Pour les retraités français, seuls les montants transférés à Maurice sont imposés localement grâce à ce dispositif.

Pays Convention fiscale avec Maurice
France Oui
Belgique Oui
Suisse Non

Quelles sont les principales obligations déclaratives fiscales à Maurice ?

Tout résident fiscal doit soumettre annuellement une déclaration de revenus à l’administration fiscale mauricienne. Cette démarche comprend :

  • Déclarer tous les revenus perçus à Maurice
  • Inclure dans la déclaration certains transferts de fonds ou revenus provenant de l’étranger
  • Tenir à jour ses justificatifs bancaires et documents relatifs aux investissements

La procédure est généralement simplifiée grâce au portail dédié de l’administration fiscale en ligne, et le paiement de l’impôt s’effectue souvent en une seule fois, sans système d’acompte compliqué.

Comment la fiscalité mauricienne compare-t-elle à d'autres destinations prisées des expatriés ?

L’île Maurice doit sa popularité en matière d’expatriation à la combinaison de son taux d’imposition unique 15%, à l’absence d’impôt sur la fortune et sur les successions, et à la transparence de ses procédures. Par comparaison :

Destination Taux d'imposition max. sur le revenu Impôt sur la fortune Droits de succession
Maurice 15% Non Non
Portugal 48% Non Oui
Espagne 47% Oui Oui

Cette différenciation justifie que de nombreux expatriés considèrent Maurice comme l’une des meilleures options actuelles pour optimiser légalement leur charge fiscale et simplifier la gestion de leur patrimoine international.

Jérôme Pohier

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